La dépendance affective

Qu’appelle-t-on Dépendance affective ?


On est dépendant affectif lorsqu’on est prêt à renoncer à soi-même pour faire le bonheur de l’autre ; on préfère nier ses propres besoins pour l’idéal du couple, de la relation professionnelle ou de parent-enfant  ou autre… dans l’espoir d’un lendemain meilleur.
C’est une croyance … dont on se réveillera peut-être un jour avec un goût amer.
De sujet, on devient objet, sans conscience du consentement que l’on donne chaque jour. Sans imaginer d’autres solutions que celles qui pourraient faire changer l’autre.
… le temps passe, le manque de reconnaissance… les efforts à sens unique … les compromis inadmissibles, toutes sortes de chantages … et aucun retour sur investissement … on s’épuise, on se sent vidé, trahi, honteux de n’avoir pas réussi la relation. La flamme en nous s’éteint.
On sent qu’on va y laisser sa peau, qu’une « bonne maladie incurable » pourra peut- être faire céder l’autre … ou nous emporter définitivement …
On souhaite qu’une séparation arrive par magie … et parfois on est exhaussé : ouf ! c’est fait

Quand on est coincé dans ce genre de relations, les mêmes situations se reproduisent avec des partenaires différents, dans des occasions différentes, avec parfois la sensation de déjà vu !
On est désaxé, décentré, au sens propre du terme, puisque, pour exister, on croit devoir s’appuyer sur l’autre, ses actes, comportements, jugements, réactions …


Seule une prise de conscience peut nous aider à en sortir: Prendre la responsabilité d’au moins 50% de la situation car on l’a co-créée.
Se mettre à l’écoute de ses propres besoins qui ne sont pas nourris.
Apprendre à s’aimer tel QU’ON EST, vraiment, sans attendre de confirmation extérieure d’à quel point on est aimable (surtout si ça ne vient jamais).  On se centre, s’aligne, s’ancre. Un pas après l’autre, avec beaucoup de douceur, de bienveillance et si possible sans jugement. Comme avec son animal de compagnie, sans conditions.
C’est la seule et unique porte de sortie, ou encore mieux, l’accès à un portail d’initiation pour construire, ou reconstruire sa souveraineté personnelle : La porte d’entrée du Coeur.


Le Christ nous a dit il y a 2000 ans, « Aime ton prochain comme toi même »
j’ai mis plus de 60 ans à entendre et comprendre la deuxième partie de cette phrase : « comme toi-même », ni plus, ni moins.
J’ajouterai en partage de l’expérience que je vis : plus tu t’aimes toi-même plus tu es capable d’aimer l’autre. Et ça n’a rien à voir avec de l’égoïsme.

 

 

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